Je frémis en toi, je frémis de toi
comme jadis
au temps des fleurs,
des oiseaux qui chantent et du printemps qui s’annonce
et qui réveille la sève
de mon bois qui dort
et qui se prépare à éclore en bourgeons sous le chaud soleil d’avril et de mai.
Je frémis en toi,
je frémis de toi
d’une extase incommensurable,
d’un désir infini
qui s’intensifie jusqu’à la liberté suprême
du cœur et de l’âme,
jusqu’au débordement
du don de mon être à l’univers;
Ne plus m’appartenir;
Ne plus aimer seul.
Ta présence me submerge
et me calme…
Près de toi,
avec toi’
plus rien n’existe
que la vie qui m’enivre.
Comment ne pas te toucher?
Comment me taire devant l’émotion que tu me donnes?
Comment?
Je te veux
encore et encore,
toujours et toujours…
Jusqu’à la volupté;
Jusqu’à la frénésie de tout ce que je suis ;
Jusqu’à la vulnérabilité de notre passion.
Mon âme déborde.
Je ne guérirai jamais de toi,
de ton absence,
de ton silence,
de cette folie
ou rien ne se perd
et où tout se fusionne
entre nous
et en nous.
Benoit Voyer
2004