Par Benoit Voyer
9 janvier 2025
Je ne me cacherai pas, fondamentalement je suis un nationaliste conservateur québécois. En figure poétique, le « Québec est mon pays, le pays de mon cœur ». Mais…
Et je dois être honnête, je suis mal à l’aise avec l’idéologie socialiste des partis politiques de gauche et de centre gauche comme le Parti québécois et Québec solidaire. Je connais trop bien les fondements de ces formations.
Au début de ma vingtaine, j’ai été président de l’aile jeunesse du Parti québécois de la circonscription de Shefford (devenue celle de Granby) et, plus tard, président de l’association de Deux-Montagnes et membre de celle de Groulx pour Québec solidaire.
Pour ce qui est du Parti québécois, en 1988, je m’y joins à la demande du député Roger Paré. Avant de m’engager, je lui dis : « Roger, je peux te donner un coup de pouce parce que me le demandes sincèrement, mais je dois être honnête : je ne suis pas très chaud à l’idée de l’indépendance du Québec… ». Il me répond, le sourire aux lèvres : « On va te convaincre… ». Je lui rétorque pour le berner : « Bonne chance! » Et j’ai travaillé bénévolement à ses côtés quelques années, mais jamais avec une grande conviction. Je me considérais davantage « pariste » que « péquiste ».
Pour ce qui est de Québec solidaire : Je me suis laissé simplement endormir par les beaux discours de Françoise David au début de la formation politique. Elle disait que dans QS on peut se parler ouvertement et qu’il y a de la place pour tout le monde. Foutaise! Dès que je me suis retrouvé dans les « instances officielles », mes idées de centre-droit social, économique et politique n’étaient guère appréciées. Rapidement, on m’a fait comprendre que chez les « orange » on est socialistes et communistes. J’ai rapidement déchanté.
Je reviens à mon sujet.
En ce moment, sur la question constitutionnelle du Québec, c’est d’une évidence : la majorité des Québécois ne sont pas chauds à l’idée d’un autre référendum sur l’indépendance du Québec. Je suis de ce nombre.
Les sondages le démontrent. En exemples, prenons celui des 20 et 21 avril 2024 de Pallas. A la traditionnelle question : « Si un référendum avait lieu sur la souveraineté du Québec, voteriez-vous pour ou contre la souveraineté du Québec ? » 50% des répondants affirment être contre la souveraineté du Québec au niveau national, alors que le camp du Oui récolte 39% d’appui.
Soyons honnêtes, ce rêve de souveraineté québécoise appartient au passé. L’obsession de Paul Saint-Pierre-Plamondon de vouloir à tout prix tenir un référendum sur l’indépendance du Québec dans un premier mandat est la position la plus radicale qu’un chef du Parti québécois a eu depuis 1970.
Tout comme moi, les Québécois sont nationalistes. Au sein de la confédération canadienne, ils veulent que le Québec soit fort et autonome. Pour eux, le Québec n’est pas une culture parmi tant d’autres. Concrètement, en d’autres mots, les citoyens du Québec sont autonomistes et désirent continuer de cheminer au sein d’un Canada moins centralisateur. De plus, ils accordent beaucoup d’importance à la tradition et aux droits et responsabilités individuels.
Et je dois être honnête, je suis mal à l’aise avec l’idéologie socialiste des partis politiques de gauche et de centre gauche comme le Parti québécois et Québec solidaire. Je connais trop bien les fondements de ces formations.
Au début de ma vingtaine, j’ai été président de l’aile jeunesse du Parti québécois de la circonscription de Shefford (devenue celle de Granby) et, plus tard, président de l’association de Deux-Montagnes et membre de celle de Groulx pour Québec solidaire.
Pour ce qui est du Parti québécois, en 1988, je m’y joins à la demande du député Roger Paré. Avant de m’engager, je lui dis : « Roger, je peux te donner un coup de pouce parce que me le demandes sincèrement, mais je dois être honnête : je ne suis pas très chaud à l’idée de l’indépendance du Québec… ». Il me répond, le sourire aux lèvres : « On va te convaincre… ». Je lui rétorque pour le berner : « Bonne chance! » Et j’ai travaillé bénévolement à ses côtés quelques années, mais jamais avec une grande conviction. Je me considérais davantage « pariste » que « péquiste ».
Pour ce qui est de Québec solidaire : Je me suis laissé simplement endormir par les beaux discours de Françoise David au début de la formation politique. Elle disait que dans QS on peut se parler ouvertement et qu’il y a de la place pour tout le monde. Foutaise! Dès que je me suis retrouvé dans les « instances officielles », mes idées de centre-droit social, économique et politique n’étaient guère appréciées. Rapidement, on m’a fait comprendre que chez les « orange » on est socialistes et communistes. J’ai rapidement déchanté.
Je reviens à mon sujet.
En ce moment, sur la question constitutionnelle du Québec, c’est d’une évidence : la majorité des Québécois ne sont pas chauds à l’idée d’un autre référendum sur l’indépendance du Québec. Je suis de ce nombre.
Les sondages le démontrent. En exemples, prenons celui des 20 et 21 avril 2024 de Pallas. A la traditionnelle question : « Si un référendum avait lieu sur la souveraineté du Québec, voteriez-vous pour ou contre la souveraineté du Québec ? » 50% des répondants affirment être contre la souveraineté du Québec au niveau national, alors que le camp du Oui récolte 39% d’appui.
Soyons honnêtes, ce rêve de souveraineté québécoise appartient au passé. L’obsession de Paul Saint-Pierre-Plamondon de vouloir à tout prix tenir un référendum sur l’indépendance du Québec dans un premier mandat est la position la plus radicale qu’un chef du Parti québécois a eu depuis 1970.
Tout comme moi, les Québécois sont nationalistes. Au sein de la confédération canadienne, ils veulent que le Québec soit fort et autonome. Pour eux, le Québec n’est pas une culture parmi tant d’autres. Concrètement, en d’autres mots, les citoyens du Québec sont autonomistes et désirent continuer de cheminer au sein d’un Canada moins centralisateur. De plus, ils accordent beaucoup d’importance à la tradition et aux droits et responsabilités individuels.